Festival Gnawa
Chaque année la ville d'Essaouira vibre aux sons des artistes gnaouis d' à travers le monde ,accompagnés d'un mosaïque d'artistes magrébins ou orientaux.
Selon la bienveillance de l'Etat ce festival vise la commémoration du patrimoine musical du pays .Ainsi , nous entendons l'Etat se présente comme le sauveur du patrimoine et réjouie les oreilles de ses sujets ,plutôt que citoyens, par d'overdose de son, mais qui trouve des difficultés à nourrir ses ventes creux. N'est –ce pas une grande discorde!
Chaque année donc ,un tas de gens entrent à Essaouira dans la ferme intention d'assister au festival coute que coute .Des jeunes garçons des diverses villes de notre cher royaume viennent se jouir même s'ils s'avent bien qu'ils vont dormir là ou ils étaient pendant la diffusion.
Le festival c'est aussi une occasion propice ou ces jeunes explosent ces refoulements et non pas ses pas ses talents ce qui explique bel et bien comment l'audience de temps à autre devient une agora une un vrais combat.
Peu importe les gens ne voient les choses de la même façon et c'est un nombre minime qui les voient autrement, une catégorie qui résiste à la machine de familiarisation de domptage que effectuent l'Etat
Le grand fait touche sa fin samedi, mais cette fin ne passe pas comme attendue puisqu'elle connaisse une agression d'une ravisseuse sauvagement ce qui lui valait une grande blessure dans son sexe.
Heureusement que le nombre des agressions, généralement était limité, sinon de
retombés légères.
Cette manifestation c'est aussi un amalgame des gouts, des couleurs et des pratiques; une occasion précieuse pour nos jeunes refoulés de s'évader un peu, même la loi la censure morale et sociale leurs accordent cette opportunité; mais pour une seule fois car une fois le festival terminé tout va rendre à l'état normal et monotone.
La ville d'Essaouira est bénie par le dieu de la musique parce qu'elle tient la grande part par rapport aux autres villes ; même s'elle est dénigrée sur le plan intellectuel n'est ce pas par peine que vous trouverez une bibliothèque et peut être vous ne le trouverez pas sinon celle de la municipalité pauvre et mal entretenue et dont les conditions d'accès sont éliminatoires.
Ce qui nous laisse douter de la bonne intention de l'Etat à encourager la lecture et le bon épanouissement des esprits même le ministère de la tutelle renonce à s'engager entièrement dans le projet sociétal que les médias officiels ne cessent de rappeler.
Article rédigé le 30/6/2009 Auteur :SAID LABHIRI
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